Il y avait foule samedi pour le vide-greniers organisé par l’association de parents d’élèves APEPA place et rue Victor-Fischer. Avec 151 stands, il n’était guère possible d’en accueillir plus.
La présidente de l’APEPA, Isabelle Rochelle, et son équipe ont eu fort à faire dès l’aube pour canaliser et installer les marchands du jour lourdement chargés. C’est dans un cliquetis régulier que les stands se montaient, que les coffres des voitures se vidaient. À 8 h, heure d’ouverture du marché, les premiers chineurs avaient déjà fait leurs choix. Ils avaient le regard perçant, fouineur qui n’accroche que les valeurs intéressantes : marchandage et réservation se faisaient sur l’heure. On pouvait admirer dans une sorte de désordre organisé sabots de bois, jeux vidéo, vaisselle, jeans, tournevis, lustres d’une autre époque, romans policiers, bandes dessinées, jouets de toutes les tailles en quête d’une deuxième vie, poupées de collection et même à certains stands des objets neufs dans leur emballage d’origine. Autour de ce marché de bric et de broc les parkings débordaient. La police municipale s’est montrée compréhensive. Dans la foule qui déambulait à pas lents, les uns, curieux, observaient, estimaient, s’informaient des prix, passaient sans se décider. D’autres, portant des sacs, des cabas, marchandaient, décidés à faire le plein d’affaires. À voir le regard pétillant des enfants, on peut imaginer l’émotion qui les faisait rêver de mondes merveilleux devant les étals pleins de jouets. « Ah ! Si on pouvait s’installer là, sur place, pour jouer avec les copains ! C’est mieux qu’à l’école ! (la maternelle) », s’est exclamé un petit d’homme devant sa maman.
DNA du 08/06/2013 à 05:00