L’association de parents d’élèves APEPA de Marckolsheim et les parents de l’école Silbermann ne sont pas satisfaits de l’épilogue de la suppression d’une demi-classe à la rentrée. Ils contestent surtout la manière et estiment s’être fait berner.
En réunion, ils ont décidé de faire parvenir une pétition de protestation à aux inspections de Sélestat et de Strasbourg. « Lorsqu’en avril nous avions fait part de notre inquiétude à l’inspectrice de Sélestat Mme Charvet, on nous a répondu sur une logique d’effectif ; à aucun moment on a laissé entrevoir une autre proposition » , se souvient Marie Frey, la présidente de la section locale APEPA.
Fin juin, Cathy Charvet annonçait un comptage le jour de la rentrée. Les responsables ont donc mobilisé tous les parents pour le jour J, rendant impossible une rentrée échelonnée qui aurait permis un meilleur accueil des petits.
Des conditions de prise en charge déplorables
Dans la lettre accompagnant la pétition, l’association relève des conditions de prise en charge des enfants le 3 septembre déplorables (pleurs, cris, niveau sonore élevé, difficultés à consoler tout le monde au regard de la masse), malgré toute la bonne volonté du corps enseignant.
Face au coup de théâtre demandant à inscrire des enfants dans l’autre maternelle pour alléger les effectifs de Silbermann, les parents ont été révoltés, car ils se sont sentis trompés. Finalement, ce ne sont que quatre enfants qui ont rejoint l’école Mozart et deux inscrits qui n’ont à ce jour pas intégré l’école, de sorte que les effectifs à Silbermann dans la configuration « deux classes » sont de 30 pour une classe et de 28 pour la seconde.
Les parents sont inquiets pour les années à venir
« Cela demeure important, les parents sont bouillonnants par rapport au revirement de situation et sont inquiets pour les années à venir ». Il est fort regrettable et inimaginable que cela n’ait été réfléchi auparavant, poursuit le courrier. La présidente qui a fait part à l’inspectrice de ses griefs conclut : « si cette proposition avait été mise sur la table en juin, cela aurait permis d’anticiper autrement ».
L ALSACE 14/09/2013