SUD éducation ne veut pas des “assistants chargés de prévention et de sécurité”

Le syndicat SUD Education Alsace dénonce dans un communiqué la mise en place du dispositif des “assistants chargés de prévention et de sécurité” (APS), au sein de certains établissements du second degré.

“Traiter la «violence scolaire» est l’affaire d’éducateurs qualifiés,engagés depuis de nombreuses années dans leur établissement pour en connaître la complexité et la réalité, c’est un problème qui concerne l’ensemble des personnels d’un établissement. Peut-on sérieusement croire que ce sujet puisse être traité en recrutant sur de telles missions des personnes non qualifiées, que l’on prétend former hors établissement, rémunérées au minimum avec un contrat précaire de droit privé ?”, interroge le syndicat qui suggère d’ouvrir des postes de CPE supplémentaires ou de recruter des assistants d’éducation.

SUD Education estime que le nouveau contrat d’assistant chargé de prévention, né en août “sans aucune concertation sur les besoins et les idées de la base est totalement déconnectée des réalités”, ajoutant, “c’est d’éducation et non de flicage qu’ont besoin nos élèves”.

Le syndicat appelle la communauté éducative à refuser ces nouveaux emplois et à voter contre l’embauche de ces personnels lors des conseils d’administration des établissements concernés.

En Alsace, les 15 établissements concernés sont :

Dans le Haut-Rhin : les collèges Pfeffel de Colmar, François Villon, Bourtzwiller, Kennedy, Saint-Exupéry et Wolf de Mulhouse.

Dans le Bas-Rhin : les collèges Lamartine de Bischeim, collèges Leclerc de Schiltigheim, les collèges Sophie-Germain, Solignac, Hans Arp, Stockfeld, François Truffaut, Erasme et Jacques-Twinger de Strasbourg.

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